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FESTIVAL
AMPLITUDES-APERGHIS 2005
www.lenec.ch
www.heurebleue.ch
22. Mai 2005 / 17:00 Uhr / La Chaux-de Fonds-CH
Georges Aperghis (1945) / IN EXTREMIS (1998)
Pour huit instruments
Mela Meierhans / "souffle combattant" für 5 und 8-saitige
Viola solo, Ensemble und Tonband ( 1.1.1.1. / 1.1.1. 0 / 2PERK, PIANO/CELESTA
.1.0.1.1.1.)
Nouvel Ensemble Contemporain
Stefano Gervasoni / ANTITERRA (1999) pour 12
instruments
Georges Aperghis (1945) / La nuit en tête, pour flûte, clarinette,
violon,
violoncelle, piano, percussions et chant
Mela Meierhans
„Souffle combattant“
für 5 und 8-saitige Viola Solo, Ensemble und Zuspielband.
( 1.1.1.1. / 1.1.1.0 / 2PERK, PIANO/CELESTA./1.0.1.1.1)
„Souffle combattant“ ist eine Hommage an die Komposition Cordes
plus von Maurice Benhamou (*1936). Benhamou schrieb Cordes plus in enger
Zusammenarbeit mit dem Bratschisten Kurt Meyerhans, der sich – bereits
für andere Kompositionen und Improvisationen - eine 5- sowie 8-saitige
Bratsche anfertigen liess.
Cordes plus wurde 1974 in Bourges urauffgeführt (Festival International
de Musique Experimentale). Weitere Aufführungen folgten unter anderem
1976 in Paris (Centre des Universitares Juifs) sowie 1983 in der Schweiz,
In diesen Konzerten verliessen einige ZuhörerInnen fluchtartig und
aufgebracht den Saal. Das Tonband, die wild gewordene Bratsche - und das
teilweise verwendete Styropor - war zuviel an Ohrterror!
(Cordes plus entstand u.a. unter dem Eindruck verschiedener Kriege zwischen
1967-73)
Im Auftrag von Espace2 habe ich -für Marie Schwab (welche die 5 und
8-saitige Bratschen von Kurt Meyerhans übernommen hat) und das Ensemble
NEC - eine Komposition geschrieben, welche eine Rundfunkaufnahme von Cordes
plus als Grundlage nimmt.
In meiner Komposition ist
a) ein Live-Mitschnitt von Cordes Plus (Radio France 1977) elektronisch
bearbeitet und (teilweise) verfremdet wiedergeben.
b) der Solo Viola-Part an der Viola Solo Stimme von Kurt Meyerhans orientiert.
c) das Ensemble in einen Dialog verwickelt, welcher die „Gleichzeitigkeit
von Verschiedenheit und Gemeinsamkeit“ (Chr. Thürmer-Rohr)
thematisiert.
„Souffle combattant“ ist rein assoziativ entstanden, ist Re-Aktion
und bruchstückhafte (musikalische, politische, und persönliche)
Erinnerung.
Eine mögliche Brücke schafft der Titel: „Souffle combattant“
nach der gleichnamigen Radierung von Gisèle Celan-Lestrange.
Mela Meierhans
„Souffle combattant“
Pour alto solo à 5 et 8 cordes, ensemble et bande.
(1.1.1.1. / 1.1.1. 0 / 2PERC. / PIANO/CELESTA /.1.0.1.1.1.)
„Souffle combattant“ est un hommage à la composition
Cordes plus de Maurice Benhamou (*1936). Benhamou a écrit Cordes
plus en étroite collaboration avec l’altiste Kurt Meyerhans,
qui s’était fait construire pour d’autres compositions
et des improvisations, un alto à cinq cordes ainsi qu’un
autre à huit.
Cordes plus a été créé en 1974 au Festival
International de Musique Expérimentale de Bourges. D’autres
exécutions ont suivi, notamment en 1976 au Centre des Universitaires
Juifs à Paris et aussi en 1983 en Suisse. Là plusieurs auditeurs
ont montré leur désapprobation en quittant la salle. La
bande sonore, le son sauvage de l’instrument soliste et les bruits
occasionnés par le styropore utilisé ont résolument
terrorisé quelques oreilles !
Cordes plus a vu le jour sous l’influence d’impressions de
certaines guerres entre1967 et 1973.
L’œuvre est une commande d’Espace 2, écrite pour
Marie Schwab (qui a le soin des instruments à cinq et huit cordes
de Kurt Meyerhans) et le Nouvel Ensemble Contemporain. Elle se construit
sur un enregistrement radiophonique de Cordes plus.
Ma composition se base sur
a) un enregistrement en concert de Cordes Plus (Radio France 1977), retravaillé
électroniquement et rendu partiellement altéré.
b) une partie solistique orientée sur celle du jeu de Kurt Meyerhans.
c) Un dialogue tissé avec l’ensemble qui thématise
la « simultanéité de la divergence et de la convergence
» (Chr. Thürmer-Rohr).
d) „Souffle combattant“ est conçu par pure association;
elle se veut ré-action et évocation musicale, politique,
et personnelle fragmentaire.
Le titre „Souffle combattant“ esquisse un pont entre une eau-forte
du même nom de Gisèle Celan-Lestrange.
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